*** (09/11/2016 05:59)
Super cadre, super accueil ! Rien à redire !

*** (07/12/2016 06:43)
Glacial. Le décor de la pièce baptisée Auguste Renoir revêt tous les traits de la modernité : design Conforama, mobilier BHV, style minimaliste accordé à des couleurs fluo…voire futuristes. Les amoureux de l’époque médiévale : fuyez ! Les esthètes en tous genres : n’y mettez pas les pieds. Un décalage cruellement frappant entre l’extérieur si charmant, et un intérieur désolant ; avec d’un côté les murs magnifiques du château, son allure vétuste, la noblesse de ses pierres, et de l’autre la lampe flashi du salon. C’est incompréhensible pour les amateurs d’art.

Ce séjour constituait une Lune de miel, mais nos noces ont tournées au vinaigre lorsque le dîner n’a pas été servi. Pourtant, madame Maryse Ammanelli avait très aimablement proposé de nous préparer une table garnie, puisque les commodités sont à plusieurs kilomètres et que nous n’étions pas véhiculés. Réception fermée, téléphone éteint, pas de réponse. Pas d’excuses.

C’est la raison pour laquelle nous nous sommes étonnés d’essuyer de vifs reproches : « vous auriez du faire la vaisselle et nettoyer mieux la cuisinière ». La femme de ménage ? Nous l’avons croisé une seule fois, en quatre jours. Les draps ? Les serviettes ? Les mêmes du début à la fin.

Pour conclure, nous avons eu le droit à un « tenez la facture, bon bein au revoir hein » lors de notre départ. Franchement, un peu comme si nous dérangions. Et c’est justement le sentiment que nous avons eu, par ailleurs, quand madame a décidé de nous avertir de la visite d’un groupe de clients chinois (made in Taiwan quand tu nous tiens…) l’air de dire : ne traînez pas trop ici.

Bref, une somme de comportements indélicats, à l’encontre d’un couple déçus par cette escapade faussement magique, au cœur d’un château transformé en hôtel ultra-moderne.

L’accueil fut fort convenable à notre arrivée, nous avons même eu la surprise de recevoir les clefs d’une chambre plus grande que prévue ; un geste commercial et cordial qu’il faut souligner. Or, aucune visite guidée (quid, en effet, des étages ?) et pas d’indications précises quant à l’usage des espaces communs, comme la cuisine – dont le mobilier est un parfait enfant d’Ikea.